Un récapitulatif

Pour vous permettre d’apprécier la totalité de mon périple de sept mois sur le vieux continent, je vous propose ici un bref texte récapitulatif. Vous n’avez qu’à cliquer sur les parties qui vous intéressent.

Janvier

J’arrive à Birmingham, en Angleterre, où je suis accueuilli par Ken, un sympathique sportif qui m’initie à la capoeira. Je quitte la ville pour me rendre à Whaley Bridge où un des gars les plus drôle du monde me reçoit. Je me rends ensuite à Londres pour y visiter ma cousine et le Tate Modern. Je prends un long bus pour la Belgique et y vis une très belle première journée. Après quelques jours, je rencontre mes cokoteurs. La veille de mon premier cours, j’ai la chance de participer à la fête de la Lumière où je danse et bois du vin chaud.

Février

J’arrive officiellement à décapsuler des bières avec un briquet. Je visite la vieille ville de Leuven et y découvre la partie flamande de la Belgique. Dès le lendemain, je pars avec d’autres québécoises au Carnaval de Cologne où un délire de costumes et de chars alégoriques s’ensuit. Le week-end suivant, je vais à Gent, y retrouve Steven (un belge que j’avais accueuilli à Montréal quelques mois auparavant) et visite la ville avec d’autres couchsurfers. La soirée se termine de manière très arrosée à Liège où je goutte le péket avec mes cokoteurs. Au courant de la semaine, je suis victime d’un rituel d’ivrogne qui me force à boire de la bière à 11h du matin. Guillaume vient me rendre visite à Louvain-la-Neuve et nous nous rendons à Roeselare chez la famille de Steven. Je visite Bruxelles la semaine suivante et je tombe en amour avec la ville.

Mars

Grâce à un vol économique, je visite Dublin avec mes amies québécoises le temps d’une fin-de-semaine. Je retourne à Bruxelles et retombe en amour. Je vis une semaine complètement dingue avant les vacances de Pâques. Je rejoins Guillaume à Paris à Pâques. Mon séjour à Paris est interrompu par quatre belles journées en Alsace où je rends visite à Jérémie, que j’avais rencontré à Montréal six mois auparavant.

Avril

Mois particulièrement calme où je passe mes soirées à faire du sport et mes fins-de-semaine à étudier. Un problème de théorie des jeux me donne particulièrement mal à la tête.

Mai

Je passe un week-end avec les scouts et découvre leur culture propre. On m’y initie aux grands noms de l’humour belge. Je passe deux jours à Copenhague, où je squatte à l’hôtel où loge ma tante Marie. Guillaume revient en Belgique et nous fêtons ça en force à Bruxelles. Je tombe en Blocus et c’est très stressant.

Juin

Je passe mes quatre examens avec beaucoup de succès. Je me botte le derrière et vous décris les cours que j’ai suivi en Belgique.

Juillet

Je vis une immersion totale dans l’univers débile et délirant des scouts de Belgique. Je n’en sort pas tout à fait indemne. Je porte maintenant un nom de chien et je ne peux pas m’empêcher de faire des nœuds quand j’ai une corde dans les mains. Je pars pour l’Espagne et je travaille dans deux fermes différentes auprès d’animaux ayant de deux à quatre pattes.

Août

Je m’offre une visite à Granada et à Cordoba, reviens travailler à la ferme puis visite des musées à Madrid.

Voilà donc, en quelques minutes, les 218 jours passés loin des tempêtes de neige et de l’été gris de Montréal.

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La ultima semana

Tout de suite après Granada, je prends la direction de Cordoba, une autre ville d’Andalousie qui jouit d’un patrimoine architectural hérité de plusieurs religions. Le quartier central de la vieille ville est la Juderia, où des dizaines de générations de juifs kabalistes ont tenté de décrypter la Torah avant d’être bouté dehors par Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon au 15e siècle. Au centre de ce quartier trône la massive Mezquita, une mosquée bâtie par les sultans arabes sur les ruines d’une église wisigothe. Après avoir chassé musulmans et juifs, les très catholiques rois d’Espagne ont cru bon de construire une cathédrale en plein centre de la Mezquita.

La visite de Cordoba est donc l’occasion de voir le témoignage des différentes fois sur la ville, de manger les meilleurs tapas du monde (comme une queue de toro dans une sauce tomate…), de socialiser avec les miliers de Français qui occupent la ville et surtout de profiter d’un peu de calme après l’agitation de Granada.

Mes petites vacances terminées, je retourne au Caballo Blanco, la première ferme où j’ai travaillé. Je retrouve donc les dix-huit tubes digestifs et plus ou moins la même équipe de wwoofers. Là-bas, le programme n’a pas vraiment changé et les tubes digestifs se montrent toujours aussi efficace pour transformer l’eau, les betteraves, le muesli et le foin en fumier malodorant.

Heureusement, les tubes digestifs font preuve d’habilités exceptionnelles lorsqu’on leur pose une selle sur le dos. Ainsi, pour mes quatre derniers jours de travail, j’ai la chance de faire trois balades, dont une d’«anniversaire» où j’expérimente le gallop pour la première fois. Le fait de filer à toute vitesse en flottant au dessus d’une formidable machine de muscle a plus que compensé l’absence de bougies sur le gâteau d’anniversaire que l’on m’avait préparé.

Après le calme et la sérénité de la montagne, je prends le bus pour finir mon voyage dans le tumulte de Madrid. Enfin, le tumulte est probablement un oxymore, car je passe la majorité de mon temps dans la capitale à arpenter les grands musées, à quadriller les avenues piétonnes et à roupiller à l’ombre des arbres du parc du Retiro. Exit la vida loca madrilène, bien connue pour brouiller la distinction entre le jour et la nuit: je n’avais pas la volonté, l’énergie et encore moins la garde-robe (l’intégralité de mes bagages sent encore le fumier) pour aller flamber mes euros en mojitos et tektonik.

Pour finir le tout en beauté, je m’offre une nuit blanche à l’aéroport de Madrid, un avion et un bus pour Londres, quelques heures au pub et un autre avion pour Montréal. Le vol BA95 du 20 août 2008 met fin à plus de sept mois d’europitude et me ramène au pays de l’hiver où tant de choses merveilleuses et moins merveilleuses m’attendent déjà.

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Ma cabane au Granada

Après plus de trois semaines de labeur presque ininterrompu dans les fermes des montagnes, le désir du voyage revient en moi avec force. Par d’heureuses circonstances, David et Chris peuvent me conduire jusqu’à Granada et venir m’y reprendre trois jours plus tard. L’aventure recommence!

Granada est une ville qui a tout pour elle: Des siècles d’histoire arabe, espagnole, musulmane, chrétienne ont garnis la ville d’une architecture éclectique mais de très bon goût et l’université l’hiver et les touristes l’été garnissent les rues de bars, de restos variés, de salon de thé et d’auberges à prix très compétitif. Si le centre de la ville regroupe la majorité des bars et des auberges, ce sont les colines de l’Alhambra et de l’Albayzin qui attirent les foules.

Après trois heures d’attentes pour obtenir mon ticket d’entrée, les portes de l’Alhambra (la rouge) s’ouvrent enfin pour moi (contrairement à celles du pénitencier qui bientôt vont se refermer). Étallés sur quelques kilomètres carrés, jardins, rempart, palais, mosaïques, grès, stucco, bois, pierre et plan d’eau s’amalgamment dans un faste et un rafinement qui m’étaient jusqu’alors inconnus. Loin d’être reçues en étrangères, les masses de touristes semblent y être accueillies en invités de marque, venus des quatre coin du monde pour observer le vestige du dernier bastion de l’Espagne musulmane.

L’Albayzin (la blanche) est un quartier complet de la ville où s’empilent une quantité phénoménale de bâtiments tous plus blancs les uns que les autres. Je prends plaisir à m’y perdre (et mieux vaut y prendre plaisir, car mon ego fut mis à dure épreuve quand j’ai constaté que mon sens de l’orientation n’était pas suffisant pour retrouver son chemin!). Ici, on trouve un petit sous-sol où s’entassent une quinzaine de personnes pour assister à un concert de Flamenco, là, un chat athletique bondit d’un pavé à l’autre pour finalement disparaitre dans une micro ruelle. L’Albayzin ne serait pas l’Albayzin sans ses inombrables points de vues sur l’Alhambra et la ville, qui s’embrasent une dernière fois avant de se fondre dans la nuit.

De retour dans la basse ville, ce sont d’autres plaisirs qui m’attendent. En deux petites journées, des hectares de peaux soyeuses et bronzés et des kilomètres de cheveux noirs tournoient en permanence autour de moi dans un ballet à rendre fou. En moins métaphorique: je n’ai jamais vu autant de jolies filles en si peu de temps. Après trois semaines de vie chaste à la ferme et éloigné des plaisirs artificiels de la ville, un peu de tentación est plus que bienvenu.

Il y a tant de choses à dire et à redire sur Granada que je préfère les taire ici pour mieux pouvoir vous les raconter en personne. Mais sans nul doutes, les mélodies de l’Albayzin, les silences merveilleux de l’Alhambra et les cris de la ville se mèlent en une chanson obsédante et magnifique qui ne me quittera pas sitôt.

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Siffler sur la coline

Depuis trois semaines, j’ai quitté la Belgique pour rejoindre le Sud de l’Espagne. Mon plan pour la fin du périple: travailler sur une ferme équestre dans les montagnes. Après trois bus, deux trains et un avion, la grisaille de Louvain-la-Neuve est enfin remplacée par les montagnes désertiques de l’Andalousie, écrasées par un soleil infatiguable. Je suis reçu au Caballo Blanco Treking Centre, un ranch rustique opéré par Sarah, une anglaise joviale d’une quarantaine d’années. Installé depuis dix ans prés de Lanjaron, le Caballo Blanco offre des balades à cheval d’une heure à deux semaines aux visiteurs de la région. En plus de la famille de Sarah, je rencontre les quatre travailleuses, les dix-huit chevaux, la dizaine de chiens, les cinq chats, les deux gros poissons et les deux oies qui vivent sur la ferme.

La vallée de Lanjaron, près du Caballo Blanco

La vallée de Lanjaron, près du Caballo Blanco

Comme les autres travailleuses (deux Anglaises, une Allemande et une Italienne), je suis un WWOOFer (WWOOF: Wiling Worker On Organic Farms), un travailleur bénévole qui échange son labeur contre le logis, la nourriture et le plaisir de vivre sur une ferme. Mon travail consiste principalement en la gestion des dix-huit tubes digestifs (certains les appellent chevaux): Nourriture et eau abondante à une extrimité et nettoyage de ce qui ressort de l’autre!

Les longues journées de travail, l’activité physique, le sommeil régulier (vive les siestas!) et la bonne bouffe végétarienne et bio sont pour moi l’ultime cure au stress des examens de juin.

La ville de Bubion. La ferme sur laquelle je travaille est de lautre côté de la vallée.
La ville de Bubion. La ferme sur laquelle je travaille est de l’autre côté de la vallée.

Après cinq jours passés au Caballo Blanco, Sarah m’invite à rejoindre une autre ferme dans les montagnes où vivent un couple d’amis ayant un besoin pressant de main-d’oeuvre. Sans trop savoir ce qui m’attend, j’accepte volontier. Je me retrouve donc sur une autre ferme, encore plus haut dans la montagne. Il s’agit en fait d’une ferme-Bed and Breakfast, tenue par un couple d’Anglais (ils sont partout!) semi-retraités. Contrairement au Caballo Blanco, qui jouit du climat désertique de la région, la ferme de David et Christine est irriguée en permanence par une rivière venant des glaciers des montagnes. Le terrain, bénéficiant du soleil espagnol et d’une irrigation abondante, est un véritable jardin d’Eden: fleurs, haricots, tomates, laitues, oignons, cerisiers, mûriers, pommiers, poiriers, framboisiers et fraisiers y poussent comme de la mauvaise herbe. Ma principale mission est construction d’un petit poulailler pour accueillir poules et canards (qui fournissent de très bons oeux aussi!). Je vis au rythme de Dave et Chris, à mi-chemin entre la culture espagnole et anglaise: quatre thés par jour, tortillas, siestas et currys!

Bref, je vis une vie à la fois simple et extraordinaire ici, au rythme sain de la vie en campagne. D’autres aventures s’en viennent… je vous tiens au courant dans la mesure du possible!

Olivier

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Six mois de belgitude

Alors que je m’apprête à quitter la Belgique pour de bon, je tiens à remercier chaleureusement tous les Belges que j’ai rencontrés et qui m’ont rendu fou du plat pays. Je ne cesserai jamais d’éprouver un amour infini pour les Belges, qu’ils soient hommes, femmes ou animaux!

Merci donc…

à mes cokoteurs Coin, Nono, Fatsch, Piou, Tef et Sarah

à mes voisins, copains et copines du kot et autres sqatteurs: PH, Laure, Cindy, Elo, Sophie, Stef, Loïque, Dimitri, Laurent et Christophe

à mes collègues de classe Benjamin, Stéphanie, Merwan, Jean-Baptiste, Laure, Vincent, Sabine et Odile

à Olivier, ses colocataires et Diane pour toutes les soirées bruxelloises

à Stephen, Stijn, Isabelle, Joris et tous les autres couchsurfers de Belgique que j’ai rencontré

aux scouts de la 26e K2 Isatis, Husky, Wapiti, Toupaille, Hermine, Baribal, Bassaris, Cormoran, les Aigles, les Lynx, les Castors, les Mustangs, les Jaguars et les Renards

Et à tout ceux que ma mémoire ne peut trouver pour le moment. Je vous aime tous!

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Scout toujours

Comme je vous l’ai dit dans un précédent billet, mon expérience du scoutisme belge m’a tellement plu que j’ai décidé de m’immerger complètement en passant 17 jours dans un camp scout. Après quelques heures de train et de voiture, je me retrouvais donc sur une prairie vallonnée au cœur des Ardennes belges (voir carte ici). J’y étais de nouveau intendant, c’est-à-dire chargé de la logistique et de la nourriture. J’étais accompagné de quatre chefs, quatre autres intendants et 42 scouts de 12 à 17 ans.

Les deux semaines que j’ai passées dans ce petit coin perdu furent surement les plus belles de mon voyage. Les quatre premières journées furent consacrées à la construction des pilotis et du mobilier : chargement des sapins, élagage, mesures, trous, fixation des perches et des calles, brêlages et tissages. J’y ai appris mille et une techniques pour fabriquer des charpentes solides et des lits confortables avec quelques outils, de la corde, plusieurs efforts et beaucoup de débrouillardise. J’ai aussi appris les meilleurs nœuds à faire. Nos efforts furent récompensés, car malgré la pluie et les intempéries (qui furent très nombreuses), nous pûmes dormir au sec pendant tout le camp.

Un brêlage
Un brêlage

A l’arrivée des scouts, mon expérience de vie en appartement et en kot fut fort utile pour préparer des plats pour cinquante adolescents affamés. Alors que les scouts prennent un malin plaisir à dénigrer la nourriture qu’on leur fait (enfants gâtés!), une rumeur circulait dans la vallée que le cuistot canadien était le seul à savoir faire la bouffe! Si les scouts ne se montrèrent pas très enthousiastes quant au contenu de leur gamelle, ils furent dithyrambiques envers les chansons québécoises. La chanson de l’avoine, l’arbre est dans ses feuilles et Dondaine la ridaine enflammèrent littéralement les veillées autour du feu.

Le plus mémorable reste cependant l’amitié exceptionnelle que je pu développer en très peu de temps avec le staff et les scouts. Je ne compte plus les rigolades, les délires et les gaffes qui ponctuèrent le camp. Comme symbole de cette amitié et de cette fraternité, je reçu un totem : désormais, je ne suis plus Olivier mais bien Samoyède pour les scouts de la K2 de la 26e unité du Blocry.

Un samoyède
Un samoyède

Au moment d’écrire ces lignes, je suis de retour à la civilisation et je m’apprête à partir en Espagne, où je travaillerai sur une ferme équestre à Lanjaron, près de Granada. J’espère pouvoir vous donner des nouvelles pendant ce temps avant mon retour.

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Déconnexion

Sur la route!
Sur la route!

Un des points tournants de mon périple est arrivé aujourd’hui. Je me suis départi de près de la moitié de mes bagages. Vêtements chauds, livres d’écoles, souvenirs épars et ordinateur portable sont désormais dans les bonnes mains d’une amie de la famille qui les rendra à mes parents dans un mois. Dépourvu d’un ordinateur, je me retrouve donc sans accès fréquent à Internet. Le blogue prendra donc une tournure plus ressemblante aux bons vieux courriels de voyage, c’est-à-dire un récit plus ou moins articulé des aventures que je vis, sans images et artifices.

Voilà donc mon programme pour le reste de l’été :

19 juin : Paris (j’y suis encore)

28 juin : Camps scouts dans un coin perdu de la Belgique

17 juillet : Travail bénévole sur une ferme équestre à Lanjaron, dans le sud de l’Espagne

20 août : retour à Montréal

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Mes cours

Au boulot!
Au boulot!

Maintenant que le stress est redescendu après un mois de blocus et d’examen (ce qui veut dire que je suis en vacances!), j’aimerais prendre quelques minutes pour vous présenter les trois cours que j’ai suivis à l’Université catholique de Louvain

Mardi matin : Anthropologie de la communication

Deux professeurs se sont succédé pour retracer ni plus ni moins que l’histoire de la communication, des australopithèques au cinéma. L’évolution de l’homme, l’accession à la parole et à l’écriture puis l’imprimerie, le télégraphe optique, la photographie, l’électricité et le cinéma, le tout en plus ou moins quatorze cours et quatre séances de travail pratique. L’approche des professeurs était résolument évolutionniste (non, non, pour eux, l’homme descend du singe et n’a pas été créé de toutes pièces il y a cinq mille ans!) et constructiviste (pas de déterminisme technique ici : les inventions et la société se constituent mutuellement). Les points positifs : matière rafraîchissante et très bonne présence en classe du deuxième professeur. Les points négatifs : un examen fondé sur le par cœur et des séances de travail pratique rébarbatives.

Jeudi matin : Séminaire d’analyse psychologique et sociologique des organisations

On entre ici dans les tréfonds de l’organisation moderne, passé sous la loupe par un corpus d’auteur très pertinent. C’est dans ce cours que mon dépaysement intellectuel fut le plus grand. J’ai eu la chance de lire et d’avoir des cours sur la gestion des ressources humaines et les organisations au Québec, mais mes professeurs n’ont pas osé aborder les théories plus critiques ou inspirées de la psychanalyse. Ici, j’ai eu droit à tout cela. Violence organisationnelle, menace de castration, adhésion passionnelle à l’entreprise, communication paradoxale et règles génératrices de sens, ces termes me sont maintenant familiers. À l’occasion du cours, nous avons également eu à faire un travail de groupe (avec Josée, ma collègue québécoise, notamment) et une présentation orale sous forme de séminaire. Les plus : le corpus d’auteur, la justesse du propos de l’enseignant, les Belges sympas avec qui on a fait le travail. Les moins : les thématiques sombres et l’angoisse préexamen!

Jeudi après-midi et vendredi après-midi : Management humain

Encore ici, ce cours fut donné par deux professeurs. Un est vice-recteur de l’Université et l’autre consultant organisationnel. Le cours, de manière générale, en est un de ressources humaines. Les concepts ne sont pas particulièrement nouveaux pour moi, mais bien la manière de les aborder. Les profs ne se sont pas privés de nous livrer une multitude d’exemples qui m’en ont appris beaucoup sur la culture belge. Ce cours fut aussi l’occasion d’un travail de groupe très important, avec des entrevues en entreprise, plusieurs rencontres de coordination, de la recherche documentaire, un oral et un travail final. Malgré le travail important, nous nous en sommes bien tirés et sommes arrivés à gérer la réalisation d’une main de maître. Encore ici, j’ai eu la chance de travailler avec des gens sympas. Les plus : Les exemples et les imitations de Patrice Gobert, un des profs. Les moins : la matière un peu redondante pour moi.

Vendredi matin : Théorie des jeux et analyse de décision

Véritable ovni dans ma formation constructivo-humano-relativiste en communication : un cours de mathématique! La théorie des jeux étudie des situations (des jeux!) où plusieurs joueurs choisissent des actions qui influencent les résultats des autres joueurs. La théorie des jeux s’est appliquée avec succès dans de nombreuses disciplines comme l’économie, la biologie, les relations internationales ou la philosophie. Par contre, mon cours ne portait pas sur les applications, mais sur la théorie pure, logique et mathématique. Très difficile au début, la matière est devenue de plus en plus familière et j’ai même pu aider de nombreux collègues. Les points positifs : depuis que j’ai cinq ans, j’aime les mathématiques. Encore ici, j’ai retrouvé la satisfaction de répondre correctement à un problème, sans aucune ambiguïté. Aussi, la très grande disponibilité du professeur qui m’a aidé à résoudre plusieurs problèmes. Les points négatifs : Le prof est très gentil, mais ses cours étaient difficiles à suivre.

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Examens!

Examens!

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Un peu de détente…

Si je vous faisais part de tous les trucs dingues que je trouve sur Internet…, je crois que la plupart d’entre vous auraient déjà cessé de me lire. Je me permets quand même de petites exceptions, surtout quand ma vie belge n’est pas particulièrement passionnante.

Source: Times Higher Education

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